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Corentin nous emmène en balade à la découverte des manchots et nous montre son quotidien.
Ce séjour en Antarctique lui a ouvert les yeux et Corentin se tourne aujourd’hui vers un nouveau projet de vie. Son désir est de sortir de la société de consommation et d’éduquer chacun d’entre nous vers plus de résilience et à consommer des produits locaux et de qualité. Son envie profonde est de construire une communauté diversifiée et axée sur le partage et la célébration de la vie. Même si ce n’est encore qu’un projet, Corentin a les idées claires et nous suivrons ce projet de près.

Le printemps hésitait encore. La campagne d’exploration sismique de 2013 démarrait en Mongolie Intérieure.
La plupart des six cent ouvriers étaient des familles entières qui venaient du Hunan, au Sud de la Chine, et montaient vers le Nord à la fin des grands froids pour travailler dans les campagnes sismiques pétrolières jusqu’à l’hiver suivant. Les enfants restaient au pays. Les femmes s’étaient spécialisées dans le portage et le déroulage des câbles et géophones. Elles cheminaient en plusieurs équipes sur plus d’une vingtaine de kilomètres chaque jour, à travers de courtes dunes de sable parmi les moutons et les chevaux, par 30° la journée en été. Elles gardaient leur vêtement traditionnel sous leur combinaison de travail.

Dans l’Inde du Nord, la cérémonie de Holi, fêtant l’arrivée du printemps et le Dieu Krishna, a lieu durant une matinée. Dans la région de Mathura, celle ci se déroule sur une semaine. La dernière célébration,  le Huranga, se déroule dans un temple, unique, où les femmes fouettent les hommes avec les morceaux de leurs vêtement déchirés. Les dames s’organisent et se regroupent  au milieu du temple, quand les hommes tournent autour en balançant des sceaux de couleurs, en poudre ou mélangés à l’eau. Le carrelage du temple, noir et blanc, se retrouve vite submergé d’une eau rouge et souillée. Les gens s’amusent, les couleurs volent.

C’était en Décembre 1979, près de Membij, dans le Nord de la Syrie, où les champs de blés sont parfois couverts de neige en hiver.
Les gens étaient pauvres et accueillants, quelques vieux parlaient français.
J’investiguais le sous-sol. J’avais pris un bédouin en stop dans ma Land Rover.
Aujourd’hui, Membij est sur la ligne de front, entre Turcs et Kurdes. •
.c. Ch. Paulet •

Serenity beach. À quelques minutes de la ville utopique d’Auroville se trouve une plage de pécheurs. Les bateaux bariolés se cachent derrière les filets. La plage est recouverte de coquillages et d’oursins. Ici, un homme observe les quelques baigneurs apeurés par la mer agitée. •
.c. @gabriellapbds •